Emily Jane White

En mai 2008, l'excellente et indispensable radio FIP me faisait découvrir Dark undercoat, le premier album d'Emily Jane White, avec lequel j'allais faire mes premiers pas dans l'univers du folk contemporain.

Ici donc, point de morceaux sautillants: au contraire, Dark undercoat arbore des couleurs sombres, et les compositions qu'il renferme - élégantes et subtiles - ont l'art de provoquer de légers et délicieux frissons (tel le titre Two shots to the head, à découvrir sans tarder via le lecteur* intégré à la colonne de droite).

Cet automne, Emily Jane White nous revient déjà avec Victorian America, un nouvel album dans la parfaite lignée du précédent. Plus lumineux, l'on y retrouve des compositions à la fois sobres et majestueuses. Tout juste pourrait-on lui reprocher de trop s'inscrire dans la continuité de Dark undercoat mais, au vu du résultat, l'on ne peut que s'incliner devant une telle réussite.

Enfin, sachez qu'Emily Jane White sera en concert le 2 février prochain à l'Alhambra. Même si je vous encourage vivement à l'y découvrir, il n'est pas impossible que je boude ce rendez-vous: la salle, de taille pourtant raisonnable (600 à 800 personnes), me paraît démesurément grande pour accueillir celle que j'ai déjà eu l'occasion d'apprécier dans des lieux nettement plus intimistes (notamment au Zèbre de Belleville).

Vous pouvez cliquer ici pour écouter Dark undercoat sur Deezer, et là pour y écouter Victorian America.

* Pour des raisons totalement dépendantes de ma volonté, j'ai préféré ôter ce lecteur depuis.

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